Nerisya / Eden Edoras (Rohan) ___________________________ Ce fut après un certain temps de route à pied que le cousin et la cousine arrivèrent à la capitale du Rohan. Le voyage avait été long, pénible, comme si chaque pas les faisait non pas avancer mais reculer. Ce tapis roulant infernal qui reliait leur lieu de départ au lieu d'arrivée avait enfin terminé. Ils étaient fatigués et avaient bien envie de se reposer, de boire et manger un peu, aussi. L'enthousiasme les submergea lorsqu'ils aperçurent au loin la cité qui surplombe la colline. L'un indiqua à l'autre que leur voyage était enfin terminé et ils parcourent les derniers pas en courant, ravis. Les portes étaient ouvertes et ils les franchirent avec bonheur. Rapidement, ils allèrent se réfugier dans un coin de la cité, entre deux bâtisses. Nerisya posa ses sacs et son cousin l'imita peu de temps après. Ils burent le reste des gourdes d'eau, mangèrent des bouts de lembas, bien que ce pain soit un peu durci par le voyage. Des pommes, des bananes, tout était avalé en quelques secondes. Les rohirrims pouvaient passer à côté d'eux en les dévisageant, tous les deux n'en avaient rien à faire ! Après s'être bien rassasié, ce fut le moment pour ces jeunes adultes de commencer leur chasse à l'arme. Ils rangèrent tout ce qui fut sortit dans les sacs et fourrèrent ceux-ci dans le recoin entre les deux maisons. Puis, ils s'arrangèrent pour se partager le travail. Nerisya indiqua à son cousin d'aller vers la gauche, elle irait chercher vers la droite. Amolaith reçut aussi l'ordre de demander à toute personne avec un air comme sympathique s'il n'avait pas idée d'un marché dans le coin, ou s'il connaissait quelqu'un qui vendait des armes. Prêts, l'un et l'autre partirent de leur côté. Nerisya fit ce qu'elle avait indiqué pour son cousin. La première personne à laquelle elle demanda des renseignements se réjouit à l'envoyer balader. La deuxième paraissait ne pas connaître la région, et la troisième lui répondit qu'il n'y avait pas d'armes elfiques au Rohan. Rapidement désespérée, Neri décida finalement d'aller chercher son cousin pour continuer les recherches à deux, ce serait peut-être plus convaincant, qui sait ! Ses yeux traînaient partout à la recherche d'Amolaith, qui devait certainement s'être fourré dans un recoin de la cité pour demander de l'aide à un vieux dans une ferme ! L'humaine s'agaçait de plus en plus de ne pas pouvoir le retrouver et, maladroitement, elle bousculait les gens. Certains l'excusaient, d'autres l'insultaient, mais dans l'ensemble ça passait. Jusqu'au moment où ce fut une jeune femme quelque peu...anormale, qui soit bousculée. |
Le précieux anneau